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Il y a 100 ans cette semaine

SEMAINE DU 1ER AU 7 OCTOBRE 1917

01 octobre 2017

Les dissensions politiques en France et en Allemagne restent toujours très présentes et viennent polluer la ligne de gouvernement des deux pays. Scandale financier ou minorité parlementaire, les affaires évoquées par la presse fragilisent l’équilibre des forces en présence. Le Journal de Maine-et-Loire (72 JO 127) présente la situation de part et d’autre du Rhin en prenant soin d’évoquer les victoires navales des Alliés et les requêtes de leurs soldats.

Les fonds secrets du gouvernement français

 
Légende : Les fonds secrets du gouvernement français (Le Journal de Maine-et-Loire du 7 octobre 1917. 72 JO 127)
Jeudi 4 octobre 1917, un scandale financier éclate à la Chambre. En période de guerre et de dépression économique, les députés apprennent avec colère l’utilisation de fonds secrets par le gouvernement, dont les objectifs sont un peu flous. L’interpellation de M. Malvy, ministre de l’Intérieur, sur cette affaire, donne lieu par la suite à un procès retentissant où l’impunité des politiques français est largement remis en cause. « Il est bien entendu que le ministre n’emploie pas ces fonds sans rendre compte à quelqu’un. Chaque mois, il communique l’état des dépenses secrètes auprès du président de la République. Seulement, comme il est juste que le président ait confiance dans la ministre qu’il a choisi, il est naturel qu’à son tour il approuve le compte sans le lire ». Cependant, un président, nommé Excelsior dans l’article, regarde un jour de plus près ces comptes. « Comme il aimait les voyages en province et l’enthousiasme populaire, les ministres prenaient bien soin de lui faire faire beaucoup de voyages et d’être bien reçu ». Sur les premières lignes du compte figure alors : « encouragements aux agents de la Sûreté chargés d’assurer l’enthousiasme. Le président ne compulsa pas plus avant ».

Combat entre destroyers américains et sous-marins allemands

 


L’entrée en guerre des États-Unis est le fruit de la guerre sous-marine allemande à outrance. L’une des toutes premières mesures du gouvernement américain est d’armer les navires de commerce sillonnant l’Atlantique. Les premiers affrontements entre les deux flottes se font connaître pour la première fois : « La commission d’informations publiques annonce une première série de combats qui furent livrés entre des destroyers américains et des sous-marins allemands. Un sous-marin fut coulé. Le combat eut lieu en présence de la flottille des navires marchands que les destroyers convoyaient ».

Von Stein et Helfferich parlent au Reichstag

 


Les tensions politiques au Reichstag restent très vives. Le vice-chancelier et le ministre de la Guerre reçoivent un mauvais accueil lors d’une séance de l’assemblée, concernant l’état d’esprit de l’armée allemande. « ?Si vous n’avez pas confiance dans eux qui sont à la tête de l’administration de l’armée et de la direction de l’empire … ? M. Helleferich est interrompu à ce moment par un ? Non ! ? parti des bancs de la gauche et quitte alors la tribune en disant : ? Alors cela ne sert à rien que je parle devant vous ?. L’incident est très commenté en Allemagne ».

On demande une marraine

 


L’initiative de ce combattant belge pour rompre la solitude des tranchées est très succincte, mais montre son besoin de se confier : « Jeune soldat belge du front, demande Marraine ou correspondante. S’adresser J. Sterchx, caporal D.-15, 3e compagnie, armée belge »

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