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Il y a 100 ans cette semaine

SEMAINE DU 31 JANVIER AU 6 FÉVRIER 1916

31 janvier 2016

Déjà la semaine dernière, un zeppelin allemand attaquait Paris. Cette semaine, l’aviation allemande a encore recours à ses dirigeables. Ils attaquent une nouvelle fois les populations civiles, comme le présente Le Républicain de Maine-et-Loire en Angleterre et à Salonique.

La conscription en Angleterre

Légende : « Gott mit uns ! Décidément, la « petite armée » devient dangereuse ! » (Le Républicain de Maine-et-Loire 114 JO 6)

L’Angleterre ne dispose pas de service militaire obligatoire. Son armée se compose à la fois de militaires professionnels et de volontaires. Mais suite au rapport de lord Derby désignant une baisse du taux d’engagement et par conséquent une diminution des effectifs militaires, le pays instaure la conscription militaire. Tous les célibataires ou veufs sans enfants entre 18 et 41 ans, ne possédant aucun motif d’exemption, seront considérés comme s’étant engagés pour la durée de la guerre à partir du jour fixé pour l’appel. 


Le raid des Zeppelins sur l’Angleterre

Après la France, les Allemands s’en prennent à l’Angleterre. Des zeppelins mettent le cap sur différentes directions en Angleterre et bombardent plusieurs villes « dans la campagne du Derbyshire, du Leicestershire, du Lincolnshire et du Staffordshire ». Au-delà des dégâts matériels, le pays déplore 54 tués et 67 blessés.


L’attentat boche contre Salonique

La ville de Salonique, en Grèce, fait aussi l’objet d’attaques de zeppelins allemands. Ces derniers lancent des bombes « à l’aveuglette ». Aucun résultat militaire n’est constaté, les bombes détruisent principalement des biens « appartenant en grande partie à des neutres et dans certains cas à des Allemands et Autrichiens ». La manœuvre n’a donc pour résultat que la révolte de la population locale contre « les procédés peu scrupuleux » allemands. Si « l’attaque avait porté seulement contre les camps alliés, personne peut être ne se serait plaint, mais avoir pris pour cibles la préfecture et les maisons des sujets grecs est vraiment excessif ». 

Les Allemands évacuent le Cameroun

Au Cameroun, au fur et à mesure de l’avancée distincte des troupes anglaises et des troupes françaises, plusieurs villes sont libérées du joug des Allemands. Une note officielle, publiée dans le journal, informe que la colonne militaire anglaise sous le commandement du colonel Haywood prend « Baing le 25 janvier » puis « Nkan le 27 janvier ». Cette colonne s’est mise en contact « avec la colonne française du lieutenant-colonel Lemeillour qui est à Amdam ». La note précise que les Allemands fuient le Cameroun pour se réfugier en Guinée espagnole. 

Cette semaine il y a 100 ans

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