Le Monténégro soutient la Serbie dans le conflit. Les troupes autrichiennes attaquent le Monténégro qui subit des pertes territoriales relativement importantes. Des négociations sont engagées entre les deux pays et tendent vers un armistice. Mais rapidement rompues, le Monténégro se réengage dans le conflit. Le corps diplomatique monténégrin et la famille royale quittent le pays. La reine de Monténégro et ses filles passent en Italie et rejoignent Lyon. Le roi Nicolas reste au Monténégro, à Scutari « où il se trouve en communication avec son armée qui campe dans les défilés montagneux situés entre Cettigné et Scutari ».

En grande difficulté, les armées serbes décident de se retirer vers les rivages de l’Adriatique et avec elles, les dirigeants politiques du pays. Ils s’engagent dans un long et éprouvant voyage. Après avoir passés l’Albanie enneigée, ils restent en Italie quelques jours puis s’installent à Corfou qui accueille désormais temporairement le gouvernement serbe.

 Un navire, venant de Salonique, est arrivé en Corse. Il transporte « 780 Serbes, dont 200 femmes, qui ont été dirigés sur un camp d’instruction d’Ajaccio qui a été spécialement installé pour les Serbes ». 

Un raz de marée sème le désastre en Hollande

 Suite à une importante tempête, une digue à Katwonde, en Hollande, cède. La marée monte de 13 mètres et inonde les villes d’Edam, de Volendam, submergeant même totalement l’île de Marken. Les inondations surprennent les Hollandais en pleine nuit. Les dégâts sont terribles, 20 personnes meurent, des maisons s’écroulent et le matériel de pêche des ports est détruit.