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Il y a 100 ans cette semaine

SEMAINE DU 9 AU 15 NOVEMBRE 1914

09 novembre 2014

Le Croix Angevine<i/> (37 JO 11) fait un état des lieux des événements nationaux et locaux survenus cette semaine.   Depuis le mois d’août 1914, les deux camps ennemis prennent au fur et à mesure différentes villes dans le nord de la France et en Belgique, formant une ligne de front en oscillation perpétuelle. Mutuellement, les deux armées tentent de se doubler, afin d’atteindre la mer du Nord, tout en obtenant pour les Allemands les ports de Calais et Boulogne. Suite à cette « course à la mer » s’installe réellement la guerre de position.

Jeudi 12 novembre 1914, la perte de la ville de Dixmude

Depuis le 20 octobre 1914, les deux armées ennemies se battent autour des villes belges d’Ypres et de Dixmude. Les Français subissent des offensives violentes de la part de l’armée allemande mais ces attaques vont être « toutes repoussées ». 

Le 12 novembre 1914, le journal transmet le communiqué officiel diffusé par le Gouvernement français installé à Bordeaux : « au nord de Nieuport, nous avons même pu réoccuper Lombartzyde et progresser au-delà de cette localité mais vers la fin de la journée, les Allemands ont réussi à s’emparer de Dixmude ». La ville est donc prise après une résistance acharnée des Français.

La ville d’Ypres, défendue par l’armée anglaise, tient le coup et résiste à l’ennemi.

Les régiments d’Anjou au feu

Le 77e et le 135e régiment d’infanterie sont nommés à l’ordre du jour au 9e corps d’armée. Le journal dévoile la liste des hommes décorés. Ainsi, par exemple, « Lestoquoi, commandant le 77e régiment d’infanterie a conduit avec entrain, un sang-froid et un courage remarquable l’attaque d’une position, emmenant des pièces à bras à petite distance et par la prise de cette position a grandement contribué au succès de la journée ». 

La fête du roi des Belges

Légende : Les portraits du roi belge Albert Ier et de sa femme la reine Elisabeth (Le Petit Courrier 97 JO 27) 

La fête patronale du roi belge a lieu le dimanche 15 novembre 1914. À cette occasion, la ville de Paris décide d’organiser le chant d’un Te Deum dans l’Église flamande. Le journal précise que « tous les Français s’associeront à cette fête » pour gratifier le roi Albert Ier de leur reconnaissance pour les actions qu’il réalise durant cette guerre et pour les valeurs qu’il porte. 

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