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Il y a 100 ans cette semaine

Semaine du 31 août au 6 septembre 1914

31 août 2014

L’hebdomadaire Le Progrès de l’Ouest (106 JO 9) présente la situation de plus en plus délicate de la France. En effet, devant l’avancée des troupes allemandes, le Gouvernement français doit fuir la capitale parisienne. Les mobilisations de soldats français se multiplient sur le territoire. Parallèlement, le journal évoque la situation du front de l’est en congratulant la Russie de multiples éloges mais en oubliant tout de même leur défaite cuisante face à l’Allemagne à Tannenberg le 30 août 1914.

Lundi 31 août 1914, l’appel national de la classe 1914 

Le ministre de la Guerre décide d’appeler la classe de 1914 mais aussi de rappeler « la réserve de l’active et les classes plus anciennes de la territoriale, qui avaient été momentanément renvoyées dans leurs foyers ».

Mardi 1er septembre 1914, l’appel des réservistes angevins de la classe 1900 

Un avis est publié ce mardi 1er septembre 1914 à Angers pour appeler les réservistes de la classe 1900 appartenant au 135e ou au 335e régiment d’infanterie. Ces hommes doivent rejoindre immédiatement et sans délai leur corps.

Jeudi 3 septembre 1914, le Président de la République et le Gouvernement ont décidé de quitter Paris 

Le Gouvernement français publie un manifeste expliquant les raisons du départ des pouvoirs publics de Paris. Cet exil permet de protéger les instances dirigeantes du pays devant l’avancée des Allemands mais aussi « d’assurer le salut national ». Le manifeste vise à informer et à rassurer la population parisienne en évoquant les victoires des troupes françaises qui « sauront défendre la capitale et sa patriotique population ». Le Gouvernement s’installe ainsi à Bordeaux afin de demeurer « libre d’agir ». Parallèlement, le général Gallieni est proclamé gouverneur de Paris afin d’assurer la défense de la capitale.

Jeudi 3 septembre 1914, la bataille de Lemberg 

L’armée russe s’est emparée des positions fortifiées de Lemberg en Galicie appartenant aux Austro-Hongrois. Cette prise militaire est vantée largement dans la presse. En effet, après sept jours de bataille intense, ce sont les Russes qui gagnent le combat, mettant en déroute les troupes adverses. Le retrait de ces dernières permet aux Russes de récupérer de grosses pièces d’artillerie et d’empêcher la jonction des troupes prévue par l’Allemagne avec l’Autriche-Hongrie. 

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