Le Japon déclare la guerre à l’Allemagne. L’ultimatum lancé par le Japon à l’Allemagne n’a reçu aucune réponse de cette dernière. Le Japon s’est donc vu obligé de rappeler son ambassadeur d’Allemagne et de remettre les passeports au chargé d’affaires d’Allemagne au Japon. Le Japon est donc le premier pays en dehors de l’Europe à s’installer dans ce conflit.

Le Dr Maisonneuve, sous-inspecteur du service d’hygiène à Angers, lance un appel à la population locale pour favoriser des dons massifs de couvertures pour les 500 réfugiés que le Petit Séminaire Mongazon accueille. Ces derniers, comme le précise le docteur, « ne sont pas des adversaires mais des amis de la France, Belges, Russes, Roumains, Polonais ».  Demandant « au nom de ces femmes et de ces petits enfants qui ont froid », il précise que cette situation sera « la meilleure occasion pour les Angevines de faire la charité ». Ainsi, en donnant gracieusement tout objet de literie, « la bienfaisance angevine aura contribué à atténuer les souffrances ». 

Devant l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes, l’armée française et l’armée anglaise tentent de les repousser. Grâce à « une vigoureuse offensive », les Français réussissent à repousser la ligne de front autour de la ville de Givet « faisant reculer l’ennemi ». Le journal souligne « le formidable entrain » dont les troupes françaises font preuve.

La carte de la bataille entre les troupes allemandes et les troupes franco-anglaises (Chronique Angevine de la Croix 25 JO 24). 

Suite au remaniement du ministère, le conseil des ministres adresse un manifeste à la France que la Chronique Angevine de la Croix relaie. La note appelle le pays à une mobilisation totale : « nous demandons au pays tous les sacrifices, toutes les ressources qu’il peut fournir en hommes, en énergie ». Elle pousse la population à tenir : « Français, le devoir est tragique mais simple : repousser, poursuivre l’envahisseur, sauver le sol de sa souillure, la liberté de son étreinte et tenir tant qu’il faudra jusqu’au bout », en la rassurant : « à nos côtés, les héroïques armées belges et anglaises reçoivent, sans trembler, le plus formidable ouragan de fer et de feu ».

Les vendanges approchent en Anjou mais devant le manque d’effectif beaucoup d’interrogations subsistent quant à la récolte. Le Bureau de l’Union des Viticulteurs de l’Anjou pense qu’il serait possible de trouver des ouvriers et ouvrières étrangers qui accepteraient de travailler auprès des exploitants locaux pour le bon déroulement des vendanges. En lien avec l’Office du Travail, les exploitants peuvent ainsi se renseigner pour le recrutement d’ouvriers auprès des services de la préfecture.