Les liens entre le front et l’arrière

Le courrier et les colis

Le courrier

Témoignage de Madame Chauveau
Père peu instruit : « Je ne sais même pas si je pourrai vous écrire. » Lorsqu’il leur a écrit : « Il fallait qu’on devine tout ce qu’il voulait nous dire. »

Témoignage de Madame Euxibie
L’attente du facteur et le chagrin de sa mère quand son mari n’avait pas pu lui écrire.

Témoignage de Madame Bordage
Son frère n’envoie plus de lettre. Réception du livret militaire, tâché de sang. Il est  mort.

Témoignage de Madame Madeleine Babary
Lettre père garde voie et communication : présentation de sa journée et le salaire perçu (Reims, 1915, 47 ans). Lui annonce son succès au certificat.

Témoignage de Madeleine Fresneau
« Le facteur, c’était la personne que l’on désirait le plus voir. »

Témoignage de Sœur Madeleine David
La distribution du courrier se fait par le garde-champêtre. Une dame en pleurs : pas assez de toutes les misères, « ils ont tous attrapé la Fourragère » (ignorance de cette distinction militaire).

Les colis

Témoignage de Madame Alexandrine Pillet
Envoi colis : contenu (pas plus de 1kg) ; sa mère se privait (lainage, rillette, confiture…).

Témoignage de Madame Madeleine Fresneau
Envoi par son père d’une petite bague en aluminium, pris dans un obus allemand. La vie est s suspendue à la visite du facteur ». Le courrier resserre les liens de famille.

Les permissions

Témoignage de Monsieur Le Roux
À l’arrière « mauvaise idée des circonstances du front ». En permission, « ne plus en parler, respirer un peu ».

Témoignage de Madame Euxibie
Son père lui racontait les tranchées et la vie sur le front quand il mangeait du rat. Sa mère, institutrice, avait obtenu une autorisation spéciale pour s’absenter de son travail.

Les blessés, les disparus et les morts

Témoignage de Madame Euxibie
Son père est blessé au bras à Ypres. Il est rapatrié sur Rouen et reçoit la visite de sa famille.

Témoignage de Madame Bordage
Son frère est blessé et soigné à Paris. C’est « toute une histoire » pour aller le voir avec ses parents.

Témoignage de Madame Maria Grosneau
L’annonce aux familles par le maire, le curé, une religieuse.

Témoignage de Sœur Jeanne Closier
Atmosphère préservée mais quand même des morts à Durtal : cérémonies funèbres.

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